UN ARTISTE
Bernard Pesce
La galerie Parallax présente Queyras
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Sa démarche
Le point de départ de cette série est la complicité entre un peintre et un photographe, et le rapprochement de ces deux pratiques qui s’est opéré aux cours de longues journées au cœur du Queyras.
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Bernard Pesce est photographe de mode, il a forgé son regard sur l’île de Porquerolles, où il a grandit dans les années 1950 et 1960. Avec cette série, il quitte les paysages méditerranéens et les silhouettes d’hommes et de femmes pour se confronter, plusieurs hivers durant, à la solitude, dans les montagnes de cœur de son ami peintre Gérard Traquandi. Là, il découvre une autre approche de la photographie, davantage physique : la marche, l’attente, l’affut.
De ce face à face avec la nature, et de ses échanges avec son ami, découle une série de photographies picturales faite d’aplats puissants, de grandes lignes et de tâches qui convoquent Pollock, Kieffer ou Hartung, de nets et de flous qui disent le mouvement du vent, la force des couloirs de neige et des crêtes rocheuses. Dans ces photographies argentiques qu’aucune ombre ne vient jamais troubler, il est aussi question de lumière et de réflexion.
Au milieu des montagnes du Queyras, Bernard Pesce joue finalement avec la peinture et la photographie, avec ses limites physiques, avec les astres, les éléments, et leurs interactions. «
PORTFOLIO
Queyras
e – galerie
Découvrez une sélection des œuvres de nos artistes.
Acheter de l’art c’est acheter un morceau de cœur, une parcelle d’âme, une part de la vie de quelqu’un. C’est donner la motivation à un artiste de partager son talent, sa passion…
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Bernard Pesce
Queyras #1
2 500,00€ -
Bernard Pesce
Queyras #1 -2
1 000,00€ -
Bernard Pesce
Queyras #6
1 000,00€
Sa bio
Bernard Pesce est né le 5 aout 1953 Monaco
Il vit et travaille à Porquerolles
EN SAVOIR PLUS
Lorsqu’on rencontre Bernard Pesce dans son atelier situé à quelques pas du Vieux port de Marseille, les premiers mots qui viennent concernent l’ile de Porquerolles où il a grandi dans une famille aimante d’immigrés italien.Les paroles sur son enfance heureuse arrivent naturellement. L’évocation des vagabondages dans les bois d’une ile préservée alors du tourisme, les arbres bercés par les brises marines, la lumière vibrante intensifiée par les reflets de la mer. La liberté du sauvageon rêveur dans son paradis, duquel il ne s’est jamais détaché.
Dans un restaurant de l’ile, exploité par un ami de son père, et dans lequel il se rendait tous les après-midi après l’école pour ses devoirs, la découverte du livre d’or dans lequel figuraient des signatures évocatoires, d’acteurs de cinéma et d’artistes dont celle si prestigieuse et reconnaissable entre toutes de Picasso.
Une enfance dans l’éblouissement de la vie, de la nature et de la création.
Le désir de s’exprimer a germé très vite et la photographie s’est imposée comme une évidence. Dans les années 1960-1970, elle était déjà depuis quelques décennies par la simplicité de sa pratique, l’art populaire par excellence. Mais de moyen technique d’expression, elle est rapidement devenue aussi une passion, pour lui qui rêvait l’adolescence d’en faire un métier et qui s’acharnait à en maîtriser l’utilisation. Au moment du service militaire, la chance l’affecte au service photo des armées, où il découvrira l’exigence des campagnes photographiques, la chaîne de production des images et leurs utilisations, tout l’univers technique indispensable à une pratique professionnelle de ce médium. Puis la vie de photographe, dans la réalité d’une société pendant ces années ou hormis la production de quelques personnalités reconnues comme Heni Cartier Bresson ou Robert Doisneau, la photographie ne connaissait en France qu’une reconnaissance très marginale. Comme la plupart des photographes de cette époque, il fallait savoir s’adapter à toutes les possibilité offertes par les commanditaires. La mode d’abord dans l’équipe du génial Guy Bourdin au faîte de sa gloire dont il fut un des assistants, la presse qui ne l’intéressait pas beaucoup à cause des contraintes dénaturantes de recadrage des images pour les publications, les portraits, la publicité. Une vie de « rushes » entrecoupée dans les années 80 par la fréquentation assidue de « la bande » d’artistes de la figuration libre, Robert Combas, Sophie Calle ou Jean Marc Bustamante et ses images si captivantes, et par les retours aussitôt que possible sur l’ile de l’enfance parfois en compagnie de son ami Bernard Plossu, rencontré très tôt et dont la poétique de l’errance l’aura toujours fasciné. Il reprenait alors la vie de sa jeunesse, arpentant les chemins, retrouvant ces arbres qu’il ne cessait de photographier, comme les paysages qui s’offraient à son regard. Il connait si bien l’ile que nul besoin de chercher, les images existaient dans son imaginaire avant même d’être réalisées.
Au début des années 2000 Bernard Pesce prend du recul sur sa pratique professionnelle pour se consacrer plus intensément à sa propre création. Même si Porquerolles demeure toujours un inépuisable sujet d’inspiration, il va aussi développer de nombreux projets. Et tout particulièrement la série de photographies qu’il va réaliser dans la vallée du Queyras qui apparait bien dans la linéarité de son travail personnel à la fois comme un désir de synthèse mais aussi d’ouverture vers d’autres expérimentations visuelles.
Il va durant trois années marcher, dans la vallée, voir ce spectacle de paysages de montagne qui s’offre à lui, scruter la lumière à toutes heures et toutes saisons, étudier les effets qu’elle produit, chercher les images.
Dans le Queyras il va repérer des sites de prises de vues, partir, revenir.
Il se retrouvera aussi à l’inverse de Porquerolles dans un face à face avec la verticalité des paysages. Face à un mur comme un peintre est face à une toile.
Il attendra patiemment pour chaque prise de vue ce moment exact où la lumière du soleil ne modifie plus les formes mais ne fait plus qu’éclairer les scènes en laissant s’enfuir et disparaitre le jeu distrayant des ombres et tout effets de séduction.
Les images du Queyras , il en a réalisé une par jour, d’une grande composition formelle. Elles tirent vers l’abstraction au point parfois de dissoudre le réel pour laisser s’affirmer une subjectivité soigneusement travaillée.
A les regarder attentivement, on pense bien sur à certains paysages de Harry Callahan dont l’oeuvre photographique a beaucoup marqué Bernard Pesce, mais aussi dans l’effacement du sujet à certaines oeuvres du mouvement tachiste de Hartung, Soulages ou Degottex.
A les observer de près, on comprend l’extrême minutie et l’attention portées par Bernard Pesce dans la production de ses photographies du Queyras. Le processus de prise d’images est fait de lenteur. Les marches de repérage, puis la longue attente de la lumière et du léger souffle du vent qui fait trembler la cime des arbres et les floute à l’image. Elles sont finalement ce qu’est la photographie pour des artistes, des choses mentales.
Bernard Millet
Conservateur en chef du Patrimoine
Spécialiste de l’Histoire de la Photographie .
SES EXPOS
2023. Villa Carmignac
Coproduction la Fondation Carmignac, le parc national de Port-Cros, les artistes Ingrid Blanchard /Bernard Pesce
PORTRAITS D ‘ INSULAIRES les artistes. JC SILBERMAAN , H ARGELIES, J. LASSALLE
Exposition Villa Carmignac Porquerolles » L ÎLE INTERIEURE »
Sous le commissariat de JEAN MARIE GALLAIS
PHOTOS LES MEDES PORQUEROLLES 1980
2022. LE QUEYRAS chez AMERS EDITIONS
2022. Exposition, Villa Carmignac Porquerolles
En echo de l’exposition LE SONGE D ULYSSE
Série MUR-MURES, Portraits sonores de Porquerollais par Ingrid Blanchard / Bernard Pesce
2021. Exposition , Villa Carmignac Porquerolles
En écho de l’exposition LA MER IMAGINAIRE
Série EFFET- MER, Portraits sonores de Porquerollais par Ingrid Blanchard / Bernard Pesce
2020. Galerie P JOUENE ,Exposition collective, commissaire d’exposition Dominique JUAN
2018. Galerie AGATHE GAILLARD, PARIS
Exposition collective, commissaire d’exposition Fabienne MARTIN
2018. « les années douces Porquerolles » éditions ARNAUD BIZALION
2017. Exposition : KINO PORQUEROLLES : DIS MOI femmes de Porquerolles
2016. Exposition : MOUV ART / CONTAINERS , art contemporain BEZIER
2015. Exposition : KRISAL GALERIE GENEVE
2014. Exposition : galerie LAFAYETTE NICE : LE DESIR2014
Exposition sonores : PLANETE EMERGENCES. Les femmes de MARSEILLE N2
2013. Sélectionné par Marseille capitale de la culture 2013
LES FEMMES DE MARSEILLE ,PLANETE ÉMERGENGES
2012. Exposition GALERIE MEYER MARSEILLE
2011. Exposition : GALERIE KRISAL GENÈVE. LE NON DIT .
2010. Exposition : GALERIE MEYER ; FRUTTA&VERDURA
GALERIE RETINE. FRUTTA&VERDURA
2009. Exposition : GALERIE MEYER / pour une poignée d euros
EUROP ART09 FOIRE INTERNATIONAL GENEVE KRISAL galerie
Exposition collective MUSÉE D’ART MODERNE DE PARIS.
Dans l’oeil du critique. BERNARD LAMARCHE VADEL
2008. Exposition GALERIE KRISAL GENÈVE. MAINS
Exposition GALERIE ATHANOR JP ALIS Marseille.
2006 MUSÉE DE CAROUGE GENEVE
2005. GALERIE MARIANE CAT MARSEILLE, Au sujet des bouches
2004. GALERIE LE PRINTEMPS PARIS, Invasions gourmandes
2001. CAFÉ PARISIEN MARSEILLE, 100 portraits marseillais
2006. Voyages et images pour le créateur italien GAC. CAPORAL
Argentine, Inde, Mexique, Afrique, Jamaïque ,Sicile, Brésil
Cuba, Maroc, Sénégal
1995. Exposition MAIRIE DE PARIS : Femmes de Paris
1994. Exposition FORT ST AGATHE PORQUEROLLES : Paysages
1990. SELCTION. Pour le festival de la mode international de BUDAPEST , MONACO ,BIARRITZ , TROUVILLE
1987. Exposition : MISTY GALLERY TOKYO. JAPON. ( les coulisses de la mode)
1985. Exposition groupes : CENTRE DE CREATION CONTEMPORAINE TOURS. SIDÉRATIONS.
BERNARD LAMARCHE VADEL
LIEGE MUSÉE D ART MODERNE
ROME CENTRE CULTUREL FRANÇAIS
1984. Début de collaboration avec le MAGAZINE CITY
Expositions : GALERIE BEAU LEZARD PARIS. FEMMES DE PARIS
MOIS DE LA PHOTOS CITY MAGAZINE PORTFOLIO
1983. Expositions : MUSÉE DE POITIERS. COLLECTION BLV
BEAUX – ARTS DE POITIERS
1980. Rencontre avec BERNARD LAMARCHE VADEL
MOUVEMENT FIGURATION LIBRE
1974 Première exposition. GALERIE L’OEIL : TUYAUX