UN ARTISTE

Estelle Lagarde

PARALLAX PRÉSENTE SA SÉRIE << DE ANIMA LAPIDUM >>

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Estelle Lagarde

Sa démarche

Les séries photographiques, réalisées « à la chambre » par Estelle Lagarde, mettent en scène des figures humaines dans des lieux abandonnés – prison, usine, auberge… – qui racontent des histoires venues du passé, comme la promesse de les ressusciter. Les figures humaines y apparaissent tels les spectres surgis de notre mémoire.

En savoir plus

« De anima lapidum » – l’âme des pierres – est une série inédite dans laquelle l’architecture joue un rôle plus important que dans ses recherches précédentes. L’artiste met en évidence les relations s’établissant entre l’éphémère condition humaine et l’architecture de ces monuments qui semblent éternels : « Contrairement à mes travaux antérieurs, inspirés de bâtisses vouées à la démolition ou à une reconversion qui allait leur faire perdre toute leur essence, je souhaite réaliser un travail dans des lieux qui sont, eux, pérennes. Alors que j’étais fascinée par la finitude du bâti, qui entre en résonance avec notre propre finitude, me voilà fascinée par l’éternité de certains édifices : le temps ne semble pas avoir d’emprise sur eux. »

La photographe a sillonné la France, réalisant ses prises de vue dans des édifices religieux d’époques et d’échelles différentes. Outre le Monastère Royal de Brou à Bourg-en-Bresse (Ain), l’artiste a installé son trépied dans les églises paroissiales Saint-Gervais-Saint-Protais de Gisors (Eure), Saint-Jacques de Dieppe (Seine-Maritime) et la cathédrale Notre-Dame de Rouen (Seine-Maritime) en Normandie ; dans les églises Saint-Vincent de Paul et Saint-Sulpice de Paris; et ailleurs dans l’église de Tarnac (Corrèze), la chapelle Saint-Louis de Bar-le-Duc (Meuse), les cryptes de Saint-Michel et de Notre-Dame de la Couture du Mans (Sarthe), ainsi que l’église Saint-Denys à Arcueil (Val de Marne)

Ces édifices ne fournissent pas seulement le cadre des prises de vues mais en deviennent de véritables acteurs. La sensibilité architecturale d’Estelle Lagarde lui permet en effet de répondre à « l’ambition de rendre hommage à ces espaces en interrogeant leurs dimensions spirituelles, sacrées, humaines ».

Elle crée de véritables mises en scènes théâtrales, voire chorégraphiques, pour mettre en mouvement des figurants, issus d’horizons différents, y compris du champ social et médical. Des êtres ayant peuplé ces lieux séculaires se révèlent alors dans l’objectif, sous une apparence parfois fantomatique. Le temps long de pose rend en effet le mouvement humain évanescent, le réduisant parfois à une trace lumineuse, par contraste avec l’immuabilité des pierres. Ses photographies donnent à voir le rapport entre les survivants et ceux qui continuent à vivre dans leur mémoire. Elles confèrent une présence aux absents, cherchant ainsi à retenir leur existence, entre contemplation, rêve et méditation.

PORTFOLIO

De Anima Lapidum

e – galerie

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Acheter de l’art c’est acheter un morceau de cœur, une parcelle d’âme, une part de la vie de quelqu’un. C’est donner la motivation à un artiste de partager son talent, sa passion…

Sa bio

Estelle lagarde, est née en 1973, à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris la Villette en 2000.

EN SAVOIR PLUS

Elle décide de s’engager artistiquement avec la photographie à partir de la même année. En 2004,  ses visites de maisons en fin de vie annoncent le début de sa rencontre avec l’histoire des bâtiments.

Après  une période de production d’image noir et blanc mêlant paysages et mises en scène, elle se tourne vers la photographie couleur avec la série «Femmes intérieures». Le travail d’Estelle Lagarde évolue au fil de ses rencontres avec des lieux – le plus souvent atypiques – qui lui inspirent diverses créations: de «Dame des songes» en «Contes sauvages», d’«Hôpital» en «Maison d’arrêt», c’est par le biais de l’étrange et de l’onirique qu’elle semble vouloir  regarder et éprouver le monde qui l’entoure.

SES EXPOS

En 2003 et 2004, elle rencontre diverses personnalités du milieu de la photographie et reçoit de vifs encouragements de la part de l’agence Vu et de Gilles Mora.

En 2006 Estelle lagarde commence à présenter son travail lors d’expositions et de salons, a ses premières publications dans la presse. Elle est lauréate des bourses AIC de la Fondation E-C-Art Pomaret en 2007 et 2009.

« La traversée imprévue » est publiée en 2010, aux éditions la cause des livres, journal de textes et de photographies relatant une expérience de vie, le cancer du sein. Située en marge de sa démarche habituelle « L’auberge » est publiée en 2015, aux éditions la manufacture de l’image, un ouvrage mêlant textes courts et photographies.

La série « De anima lapidum »  obtient la bourse d’aide à la création du département de l’Ain, le soutien du Centre des Monuments Nationaux et, est présentée au Monastère Royal de Brou en 2017.

La même année, cinq des photographies de la série « Lundi matin » sont présentées par Valérie Jouve à la commission des acquisitions du CNAP.

Estelle Lagarde est finaliste de l’International Women Photographers Association (IWPA) en 2018.

Elle présente sa série « De anima lapidum » à l’espace photographique de l’Hôtel de Sauroy à Paris en 2019.

En 2020, Estelle est sélectionnée pour présenter sa démarche au jury du prix Nièpce. son travail sera très remarqué.