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Estelle Lagarde

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Estelle Lagarde

Sa démarche

Les séries photographiques d’Estelle Lagarde interrogent la vulnérabilité humaine incluant les thématiques telles que la fragilité, la vie et la mort, le temps qui passe, la maladie et le handicap, en utilisant la mise en scène comme potentiel d’engagement du corps dans l’espace qu’il soit construit, naturel, corporel ou psychique. 

En savoir plus

« La rencontre de l’Islande en 2000 fût un choc esthétique et philosophique. Vingt ans plus tard, le désir de partager les beautés du monde avec ma fille et mon conjoint nous a porté sur ce territoire indomptable, provoquant une ouverture de ma démarche photographique sur de nouveaux espaces.

«Les pionniers» est une série née d’une trilogie qui a été réalisée dans trois lieux différents et durant trois années de suite : l’Islande en 2020, l’Aubrac en 2021, l’île d’Aix en 2022. Contrairement à mes travaux antérieurs, il ne s’agit plus de confronter le temps de la vie humaine au temps de la vie du bâti mais au temps du paysage, de l’espace naturel.

L’échelle de l’humain se mesure à l’échelle du territoire, de l’espace extérieur, et la fugacité de la vie humaine se mesure à la permanence de l’espace naturel, de la croute terrestre.

La recherche d’une authenticité voire d’une rusticité exprime une volonté de révéler la force d’une nature qui, finalement dominera toujours l’homme. Lorsque celui-ci se sera exterminé, la nature lui survivra. Ainsi, dans ces images, les relations de l’humain au paysage sont-elles questionnées à travers sa présence le plus souvent onirique ou à travers ce qu’il restera de ses habitations, celles-ci figurant comme des vestiges d’une activité humaine révolue.»

« De anima lapidum » – l’âme des pierres – est une série inédite dans laquelle l’architecture joue un rôle plus important que dans ses recherches précédentes. L’artiste met en évidence les relations s’établissant entre l’éphémère condition humaine et l’architecture de ces monuments qui semblent éternels : « Contrairement à mes travaux antérieurs, inspirés de bâtisses vouées à la démolition ou à une reconversion qui allait leur faire perdre toute leur essence, je souhaite réaliser un travail dans des lieux qui sont, eux, pérennes. Alors que j’étais fascinée par la finitude du bâti, qui entre en résonance avec notre propre finitude, me voilà fascinée par l’éternité de certains édifices : le temps ne semble pas avoir d’emprise sur eux. »

La photographe a sillonné la France, réalisant ses prises de vue dans des édifices religieux d’époques et d’échelles différentes. Outre le Monastère Royal de Brou à Bourg-en-Bresse (Ain), l’artiste a installé son trépied dans les églises paroissiales Saint-Gervais-Saint-Protais de Gisors (Eure), Saint-Jacques de Dieppe (Seine-Maritime) et la cathédrale Notre-Dame de Rouen (Seine-Maritime) en Normandie ; dans les églises Saint-Vincent de Paul et Saint-Sulpice de Paris; et ailleurs dans l’église de Tarnac (Corrèze), la chapelle Saint-Louis de Bar-le-Duc (Meuse), les cryptes de Saint-Michel et de Notre-Dame de la Couture du Mans (Sarthe), ainsi que l’église Saint-Denys à Arcueil (Val de Marne)

Ces édifices ne fournissent pas seulement le cadre des prises de vues mais en deviennent de véritables acteurs. La sensibilité architecturale d’Estelle Lagarde lui permet en effet de répondre à « l’ambition de rendre hommage à ces espaces en interrogeant leurs dimensions spirituelles, sacrées, humaines ».

Elle crée de véritables mises en scènes théâtrales, voire chorégraphiques, pour mettre en mouvement des figurants, issus d’horizons différents, y compris du champ social et médical. Des êtres ayant peuplé ces lieux séculaires se révèlent alors dans l’objectif, sous une apparence parfois fantomatique. Le temps long de pose rend en effet le mouvement humain évanescent, le réduisant parfois à une trace lumineuse, par contraste avec l’immuabilité des pierres. Ses photographies donnent à voir le rapport entre les survivants et ceux qui continuent à vivre dans leur mémoire. Elles confèrent une présence aux absents, cherchant ainsi à retenir leur existence, entre contemplation, rêve et méditation.

PORTFOLIO

De Anima Lapidum

e – galerie

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Acheter de l’art c’est acheter un morceau de cœur, une parcelle d’âme, une part de la vie de quelqu’un. C’est donner la motivation à un artiste de partager son talent, sa passion…

Sa bio

Estelle Lagarde, est née en 1973, à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles et de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-la-Villette.

EN SAVOIR PLUS

Elle décide de s’engager artistiquement avec la photographie à partir de la même année. En 2004,  ses visites de maisons en fin de vie annoncent le début de sa rencontre avec l’histoire des bâtiments.

Après  une période de production d’image noir et blanc mêlant paysages et mises en scène, elle se tourne vers la photographie couleur avec la série «Femmes intérieures». Le travail d’Estelle Lagarde évolue au fil de ses rencontres avec des lieux – le plus souvent atypiques – qui lui inspirent diverses créations: de «Dame des songes» en «Contes sauvages», d’«Hôpital» en «Maison d’arrêt», c’est par le biais de l’étrange et de l’onirique qu’elle semble vouloir  regarder et éprouver le monde qui l’entoure.

SES EXPOS

2024 – Sirius Gallery, Tokyo, Japon. Secrets d’ateliers.

2023 – PhotoBrussels Festival, Mathilde Hatzenberger Gallery, Bruxelles, Ils vécurent heureux.

– Little big Galerie, Paris, les pionniers.

2022 – Kunstkontor Nürnberg Gallery, Nuremberg, Allemagne, Inszenierte Fotografie.

– Galerie Julio Gonzales, Hors les murs de février à décembre, Secrets d’ateliers, exposition itinérante sur trois espaces extérieurs dans la ville. Projet photographique spécifique et exposition commandée et réalisée par la direction des affaires culturelles de la ville d’Arcueil, dans le cadre des 30 ans de la Galerie Julio Gonzales.

– Little Big Galerie, Hélène, projet inédit présenté dans le cadre de la sortie du livre Hélène.

2021 – Maison de la Photographie Robert Doisneau Hors les murs, Les petites comédies au théâtre Jacques Carat, Cachan. Une exposition coproduite par la ville de Cachan la Maison de la Photographie Robert Doisneau, équipement de l’EPT Grand-Orly Seine Bièvre.

– Galerie Radial Art Contemporain, Strasbourg, Silences et chuchotements.

2019  – Espace photographique de l’Hôtel de Sauroy, Paris 3ème, De anima lapidum, l’âme des pierres.

– MH Gallery, Bruxelles, exposition De Traverse, édition d’un catalogue éponyme.

– Espace photographique de Sagonne, département du Cher, Trans-parere.

2018 – Collégiale Saint-Pierre la Cour, Le Mans, invitée d’honneur, Les Photographiques, 40ème édition, De anima lapidum.

2017 – Monastère Royal de Brou, Bourg-en-Bresse, Centre des Monuments Nationaux, série inédite De anima lapidum. Avec les soutiens des départements de l’Ain (lauréate AIC), de la ville de Bourg-En-Bresse, du CMN, de l’Adapei de l’Ain.

– Mois de la Photo du Grand Paris, MEP, avec la Galerie Julio Gonzales Hors les murs au Pôle culturel Anis Gras, soutenu par la Direction des affaires culturelles d’Arcueil, exposition Libertés conditionnelles.

– Radial Art Contemporain Galerie, Strasbourg, Lundi matin.

– Eglise Saint-Denys, Arcueil, à l’occasion des Journées du patrimoine, Direction des affaires culturelles d’Arcueil.

2016 – Little Big Galerie, Paris 18ème , L’auberge.

– Galerie Radial Art Contemporain, Strasbourg, l’Auberge. 

– La Fontaine Obscure, Aix-en-Provence, dans le cadre du festival la photo se livre, série l’Auberge.

2015 – Galerie Samy Kinge, Paris 7eme, série inédite L’Auberge.

– MH Gallery, Bruxelles, série inédite L’Auberge à l’occasion de la sortie du livre.

– Little Big Galerie, Paris 18ème

2014 – Hôtel de ville de Villejuif, invitée par la ville de Villejuif et le Ruban de l’espoir.

2013 – Mathilde Hatzenberger Gallery, Bruxelles, série Lundi matin.

– Atelier Publimod, (partenaire de l’exposition) , Paris 4ème, série Lundi matin.

2012 – Galerie Lefor Openo, Paris 6ème , série Lundi matin

– GE Healthcare, Buc (77), La traversée imprévue, dans le cadre d’une semaine évènementielle de sensibilisation. Production de l’exposition par GE Healthcare.

– CHIC (centre hospitalier intercommunal)  Alençon-Mammers, La Traversée Imprévue, dans le cadre d’Octobre Rose.

– Prieuré Saint-Vincent, Direction des Affaires Culturelles de la ville de Chartres